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Accompagnante en intégration motrice primordiale (IMP)

Vous souhaitez développer des compétences motrices, émotionnelles ou
cognitives
, et si l'intégration motrice pouvait vous aider?
 
Je suis Hélène VETTIER,  certifiée en Intégration Motrice Primordiale. J’accompagne toute personne – enfants, adolescents, adultes – désireuse d’accéder à ses compétences, en observant la maturité du système sensori-moteur et en équilibrant les réflexes archaïques et posturaux.

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Qu'est-ce qu'un réflexe archaïque?

Un réflexe est une réponse motrice involontaire à un stimulus sensoriel (tactile, visuel, proprioceptif ou vestibulaire).

Les réflexes dits «archaïques » sont les réactions motrices qui se mettent en place pendant la vie in utero, au moment de la naissance et durant les deux/trois premières années de vie.

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Les réflexes du nouveau-né : à quoi servent-ils et comment évoluent-ils ?

À la naissance, un bébé possède environ 70 réflexes innés. Ces réactions automatiques sont bien connues des médecins et pédiatres, qui les observent dès les premiers jours de vie à la maternité. Parmi les plus connus, on retrouve le réflexe de Moro (sursaut), le réflexe d’agrippement, le réflexe de marche automatique ou encore le réflexe de traction des mains. Ces tests de réflexes sont essentiels car ils permettent d’évaluer le bon fonctionnement du système nerveux du bébé. Leur absence, ou au contraire une intensité anormale, peut révéler un trouble neurologique, une infection ou une autre pathologie. Ils servent aussi à vérifier la maturité neurologique des bébés prématurés.

Le rôle des réflexes dans le développement moteur du bébé

Durant les premiers mois, ces réflexes sont de véritables bases d’apprentissage : ils aident l’enfant à organiser ses mouvements et à découvrir son corps dans l’espace (allongé sur le dos, sur le ventre, assis, à quatre pattes, puis debout).

En se combinant, les réflexes permettent au bébé d’accomplir ses premières grandes étapes :

  • attraper un objet et le porter à la bouche,

  • se retourner,

  • ramper puis se mettre à quatre pattes,

  • préparer la marche.

Ils remplissent aussi des fonctions vitales : se nourrir, se protéger, créer du lien affectif, communiquer, explorer et manipuler son environnement.

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Image de Jordan Christian

Quand les réflexes laissent place aux mouvements volontaires

Vers l’âge d’un an, la plupart de ces réflexes ont joué leur rôle et s’intègrent dans la motricité globale. Cela signifie qu’ils s’atténuent progressivement pour laisser la place à des gestes de plus en plus volontaires et coordonnés, dirigés vers un but précis (comme marcher, pointer, lancer un objet).

Cette intégration est un signe que le cerveau de l’enfant gagne en maturité et que ses fonctions supérieures prennent le relais. Pour que cette évolution se fasse harmonieusement, certains facteurs sont essentiels :

  • de bonnes conditions à la naissance,

  • un environnement sécurisant et affectif,

  • une motricité libre (laisser l’enfant bouger sans contraintes),

  • une bonne santé physique et neurologique

les réflexes du bébé sont indispensables à son développement. Ils servent de tremplin pour passer des premiers mouvements automatiques aux grands apprentissages moteurs, comme la marche, et participent aussi à son développement affectif et relationnel.

Quels sont les impacts d’un réflexe non intégré ?

Parfois, certains réflexes ne s’intègrent pas comme prévu et restent immatures ou persistants.

Cela peut avoir plusieurs causes :

  • des facteurs externes (contexte de vie, manque de stimulations adaptées, stress, environnement peu sécurisant),

  • ou des facteurs internes (immaturité ou dysfonctionnement du système nerveux, problème neurologique…).

Un réflexe non intégré agit comme un parasite : le système nerveux dépense beaucoup d’énergie pour compenser, ce qui laisse moins de ressources pour apprendre, se concentrer ou gérer ses émotions.

Man stressé

Chez l’enfant

Un réflexe non intégré peut être à l’origine de comportements ou difficultés que l’on attribue à tort à de la maladresse ou à un manque de volonté.

 

Un réflexe archaïque toujours actif peut expliquer certains comportements :

  • agitation en classe (se tortille sur la chaise, s’affale sur le bureau),

  • maladresse (fait tomber ses affaires, trébuche souvent),

  • anxiété ou refus d’essayer par peur de l’échec.

 

Ces difficultés ne sont pas volontaires : elles traduisent une surcharge du système nerveux

Chez les adultes

Un réflexe non intégré peut également provoquer :

  • troubles de l’équilibre,

  • douleurs chroniques,

  • difficultés à gérer le stress et les émotions,

  • manque de concentration ou de confiance en soi.

En résumé, la non-intégration des réflexes archaïques peut perturber la motricité, la concentration, la confiance en soi et l’apprentissage. Identifier ces réflexes persistants et les intégrer grâce à des approches adaptées permet souvent de lever ces blocages et de favoriser un développement plus harmonieux.

Vous souhaitez en savoir plus ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé ? Contactez-moi, Hélène VETTIER, pour un bilan et des séances adaptées à vos besoins.

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